Esperanto suite et fin des rêgles de bases

La signification des prépositions est univoque.
La préposition universelle ‘je’ a, seule, un sens variable:
ex: Mi parolas pri vi (je parle de vous)
ex: Je kioma horo ? (A quelle heure ?)
Kredi je io (croire en quelque chose)

Les mots internationaux, sont repris tels quels
en espéranto, après une adaptation orthographique.
ex. teatro (théatre), lifto (ascenceur), radaro (radar), …

Le nom et l’article peuvent perdre leur dernière voyelle,
qui est remplacée par une apostrophe. (ex: en poésie)

Esperanto encore quelques rêgles de base

Les mots composés se forment par simple juxtaposition, en plaçant le radical de base á la fin.
ex: Birdokanto (Chant d’oiseau), (Birdo = oiseau Kanto = chant)
mais Kantobirdo (Oiseau chanteur)

Il n’y a pas de double négation.
On ne dit pas ‘mi neniam ne fumas’,
mais : ‘mi neniam fumas’. (Je ne fume jamais)

On utilise la finale -n pour indiquer la direction avec mouvement.
ex: La kato saltas sur la tablo. (Le chat saute sur la table)
(Il est sur la table et il saute).
La kato saltas sur la tablon. (Il est arrivé sur la table)
Kien vi iras ? : où allez-vous ?

Réorientation

Ce blog manque d’objectif. Il va dans tous les sens. Voici le moment de faire le point sur son objectif et son orientation.

Pourquoi maintenir un blog alors que la mode des blogs est passé depuis longtemps. Peut être pour se motiver à écrire et aider à structurer sa pensée. Et puis avec le fédiverse la force d’un blog revient. On écrit un blog pour soi mais aussi pour les autres en espérant que cela soi utile au moins à une personne.

Ecrire un article c’est un peu comme une goutte d’eau dans la nature. Elle tombe au hazard et elle peut faire fructifier une plante ou bien aller dans un rivière et dans l’océan. Une goutte est rien du tout mais dans le désert elle a une grande valeur. Je voudrais écrire avec un peu plus de soin pour que chaque goutte soi d’une utilité et d’une valeur. Si cela aide au moins une personne l’objectif sera atteint

Voici les grandes directions

  • Le fédiverse et le numérique. Ce domaine a toujours été la motivation de ce blog. Montrer au monde que le fédiverse existe et que c’est une bonne chose. Cela peut être utile. Par extension tout ce qui touche à internet, l’informatique peut aussi convenir dans cette catégorie
  • Bonne nouvelle : L’évangile c’est une bonne nouvelle. Dans le lot des infos nous avons souvent de mauvaises nouvelles qui influencent notre état d’esprit. Ici nous parlons de bonnes nouvelles et de la bonne nouvelle. Oui cela change notre état d’esprit
  • Esperanto : c’est nouveau mais cette langue va être mis en avant plus souvent. L’espéranto est une langue logique et facile. On l’apprend pour s’amuser. On l’utilise si on veut. L’espéranto est neutre. Son but n’est pas de remplacer les langues existantes mais d’être une langue alternative de communication entre deux personnes qui ne parlent pas la même langue.
  • Réflexions : Une pensée ne doit pas être gardée mais partager. Une idée peut changer le monde. On réfléchit à un monde meilleur. Mais pour changer le monde il faut en premier se changer soi même.

Le menu a été revu pour être plus cohérent.

 

 

Bullshit Jobs Le fabuleux monde de l’entreprise

Burn out, perte de sens, « bullshit job » : des hommes et des femmes racontent comment leur travail tant rêvé s’est mué en cauchemar, à l’opposé de l’épanouissement attendu. Des récits touchants, qui questionnent.En 1944, le bureau des services stratégiques américain publie le Manuel de sabotage simple sur le terrain, un ouvrage destiné à couler n’importe quelle organisation ennemie de l’intérieur. Parmi les principes édictés, certains sont aujourd’hui largement employés dans les entreprises – un constat ironique, qui sert de point de départ à ce documentaire édifiant. Selon une étude, 25 % des collaborateurs agiraient à l’encontre des intérêts de leur entreprise, après avoir développé une véritable haine à l’égard de leur travail.Burn out
À travers les récits d’hommes et de femmes qui ont vécu un burn out, le réalisateur finlandais John Webster plonge au cœur des dysfonctionnements qui rongent le monde de l’entreprise, et montre leurs effets néfastes sur les collaborateurs et la société tout entière. L’anthropologue David Graeber, mort en 2020 et auteur de Bullshit Jobs, et la chercheuse en psychologie Christina Maslach, spécialisée dans les troubles liés au stress au travail, éclairent ces témoignages de parenthèses théoriques enrichissantes. Un documentaire complet et nuancé, qui montre également comment certains tentent d’inventer l’entreprise du futur.

Comment sensibiliser sur le climat ? – Cédric Ringenbach

Bonne conversation honête. Alors qu’on a l’impression que les médias à force de répétition font de la propagande, Cédric nous partage les 3 formes de climatosceptiques

  • ceux qui ne croient pas que le climat se réchauffe. Ceux là n’existe plus
  • Ceux qui reconnaissent que le climat se réchauffe mais qui disent que ce n’est pas la faute de l’homme
  • Ceux qui reconnaissent que le climat se réchauffe et qui savent que c’est la faute de l’activité humaine mais qui disent ce n’est pas trop grave. Ce sont les climato réalistes.

Faire peur ne marche pas toujours et peut faire provoquer des réactions inverse

Zad de la Colline

A Eclépens il y a une colline qui se situe exactement sur la ligne de partage des eaux entre la mer Méditérranée et la mer du Nord, c’est la Mormont. Holcim a une carrière. Mais Holcime veut continuer à creuser toujours plus cette colline. Elle va disparaitre.

A Éclépens, à seulement quelques kilomètres au nord de Lausanne, l’entreprise internationale de cimenterie LafargeHolcim exploite paisiblement 2800m2 de la colline du Mormont depuis bientôt 25 ans. En 2022, l’exploitation de la carrière déjà bien avancée arrivera à la limite du perimiètre d’exploitation autorisé, c’est pourquoi Holcim Suisse cherche à obtenir le plus vite possible de nouvelles autorisations pour continuer l’exploitation effrennée de la colline du Mormont. Si celle-ci n’est pas stoppée, d’ici 2029, tout le plateau de la Birette aura disparu. Mais ce n’est pas tout, Holcim envisage d’étendre davantage la carrière dans le futur jusqu’à détruire le sommet du Mormont, situé dans une zone figurant à l’inventaire fédéral des paysages. Cette zone est considérée comme l’un des milieux les plus riches en flore du Jura central. Réussir à extraire 8,4 millions de mètres cube de calcaire : voici le nouveau projet de Holcim.

Les ONGs agissant contre l’extension de la mine (Association pour la sauvegarde de la colline du Mormont, Pro Natura) ont fait recours contre l’extension de la carrière, mais celui-ci a échoué au niveau cantonal. Mais le combat n’est pas terminé. Le recours à l’échelle fédérale a été lancé mais si celui-ci n’aboutit pas, nous risquons de voir à jamais cette colline qui surplombe Eclépens et la Sarraz détruite. Outre une biodiversité répertoriée et documentée, la colline est également un site archéologique important, classé au patrimoine européen, qui contient d’anciens sites de rituel, et probablement d’habitation celtiques.
Holcim se félicite même de sa collaboration fructueuse avec les archéologues grâce au “soutien dynamique aux travaux archéologiques du site celte du Mormont. Cela se traduit par une excellente collaboration entre la direction de la cimenterie et le Service archéologique cantonal, ainsi que par des contributions financières sans lesquelles les travaux de fouilles n’auraient pas pu être réalisé dans le Canton.” De même qu’Holcim se vente de financer la protection d’orchidées sauvages se trouvant sur la colline.
Déclaration hypocrite lorsque l’on sait que leur unique objectif ne réside finalement que dans l’avancement des travaux pour l’exploitation de la zone…

Le site concerné par le projet d’extension de la cimenterie par Holcim comprend 22 associations végétales, dont la moitié font partie des milieux dignes de protection selon l’Annexe 1 de l’OPN. En 1998, le Mormont a été classé à l’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments d’importance nationale en raison de sa richesse biologique. Cette richesse provient de la diversité des roches-mères présentes, comme de la diversité des expositions qui crée un climat unique. Ce site, par ses arbres et diverses présences végétales uniques, fait partie de l’ensemble de milieux précieux que représente le Mormont. Hotspot de diversité et de rareté, il a séduit des botanistes comme Pascal Kissling, mais aussi des auteurs romands comme Jacques Chessex ou Gustave Roud, qui se sont battus pour sauver le Mormont du projet d’une route en 1975. Et malgé tous ces arguments, Holcim ose justifier la prolongation de sa carrière en affirmant que le site de la Birette « est essentiellement formée de parcelles agricoles et ne contient pas de richesses naturelles particulières. ». Dans une lettre ouverte, Pascal Kissling écrivait que « même si nous ne reconnaissions qu’une valeur décorative aux milieux naturels, il faudrait laisser aux prochaines générations des possibilités de repenser leurs relations avec le milieu vivant. Or, ces possibilités ne tiendront que dans les quelques lambeaux de nature encore intacte que nous saurons leur transmettre. Ainsi la conservation de milieux comme celui du Mormont n’est pas un cadeau à la nature, c’est un acte de prévoyance et un devoir civil. »

Finalement, cette destruction des écosystèmes se fait au profit de la production de ciment qui est l’industrie qui émet le plus de CO2 en Suisse (voir onlget “Le béton: écologique?”). Non seulement, les agissements d’Holcim détruisent des écosystèmes précieux mais aggravent aussi les effets du réchauffement climatique en osant prétendre que le béton pourra être à l’avenir “zéro carbone”, alors que les émissions de CO2 proviennent directement du procédé industriel de production du ciment. Mais quelles alternatives au ciment sont possibles ? Vous trouverez toutes les pistes dans sous l’onglet béton. Car nous ne refusons des mesures hypocrites ou la promotion de nouvelles technologies soit disant miracles.

Aujourd’hui, en prolongement des luttes datant des dernières décennies pour la sauvegarde du Mormont, en écho aux grèves du climat, aux ZAD, aux actions pour l’écologie qui essaiment dans le monde avant qu’il ne soit trop tard, nous nous engageons contre ce projet d’extension de la mine. Défenseuses et défenseurs de la vie sur terre, soucieuses et soucieux d’un avenir viable; nous accomplissons comme le disait Kissling notre devoir civil : nous défendons la colline. Contre le béton redoutable d’Holcim, nous défendrons les orchidées sauvages et ce qu’elles représentent: la possibilité d’un avenir viable. Orchidées contre béton armé !

Pour plus de détails, l’association de défense du Mormont crée en 2013 offre un vaste panel d’informations.

Voici l’évolution du site de Eclépens en 40 ans et 4 photos. Ces photos se passent de commentaires

1981
2000
2010
2019

Pourquoi je n’aime pas l’écriture inclusive.

L’écriture inclusive est censé lutter contre la discrimination. L’idée de base est que le masculin est supérieur au féminin. Mais le masculin grammatical n’a rien à voir avec le genre masculin.

Le point médian

La base de l’écriture incluse c’est le point médian. Ce caractère a été inventé pour ça. Ce n’est pas un point, ce n’est pas un tiret et il ne se trouve pas sur le clavier. Si vous écrivez en html vous avez · qui peut vous sauvez.

Sinon il y a plus simple

AltGr + : : français, français (sans touche morte), français (touches mortes Sun), belge

AltGr + . : français Suisse (clavier générique 105 touches PC)

Bref je ne vais pas plus détailler. Le point médian c’est vraiment la simplicité même.

Le contexte est oublié

Même en français il y a des mots neutres. Quand je dit : « Tous les habitants de la ville… » que comprenez vous? Ce sont vraiment tout le monde ou bien seulement la population masculine. Evidement tout le monde comprend que ce mot est neutre. Avec l’écriture inclusive il faudrait dire « Tous les habitantes et les habitants … ou bien tous les habitant-e-s … » Bref à par jouer un peu plus sur l’orthographe française en ajoutant une couche de complexité, cette façon de parler n’apporte rien. Normalement cela devrait lutter contre les discriminations.

La langue inclusive est en fait exclusive

A force de systématiquement mettre en avant le féminin et le masculin, au lieu de grouper et de ne pas penser à séparer ces genres, cette façon de s’exprimer nous rappel à chaque fois que notre population est divisé en deux catégorie : les hommes et les femmes. En voulant inclure les femmes en pensant qu’elle ne le sont pas on fait une exclusion si on ne les citent pas.

Un peu de bon sens

Certain voudrait supprimer les genres juste pour dire que l’homme est la femme sont égaux. Il y en a qui supprime le mot maitre pour lutter contre l’esclavage. Et le mot noir ou blanc est aussi discriminatoire. Bientôt toutes les couleurs seront grises. A vouloir lutter contre les discrimination on pense que toutes les formes de différences sont mauvaises. Mais c’est peut être un autre sujet.

L’écriture inclusive comme “une pratique complexe et élitiste”, “impossible à oraliser”.

Cette vidéo est sorti aprés la parution de cet article. Le titre veut interdire l’écriture inclusive. Moi je serais plutôt nuancer de laisser libre mais de ne pas la rendre obligatoire.

Les problèmes des boulangers sont croissants

Les problèmes des boulangers sont croissants…
Alors que les bouchers veulent défendre leur beefsteak,
Les éleveurs de volailles se font plumer,
Les éleveurs de chiens sont aux abois,
Les pêcheurs haussent le ton !
Et bien sûr, les éleveurs de porcs sont dans la merde,
Tandis que les céréaliers sont sur la paille.
Par ailleurs, alors que les brasseurs sont sous pression,
Les viticulteurs trinquent.
Heureusement les électriciens résistent.
Mais pour les couvreurs, c’est la tuile et l’ardoise est lourde. Certains plombiers prennent carrément la fuite.
Les vendeurs de fringues se retrouvent à poil avec leur rideau de fer baissé. 
Dans l’industrie automobile, les salariés débrayent dans l’espoir que la direction fasse marche arrière.
Chez EDF, les syndicats sont sous tension mais la direction fait mine de ne pas être au courant.
Les cheminots voudraient garder leur train de vie, mais la crise est arrivée sans crier gare. 
Alors… les veilleurs de nuits, eux, vivent au jour le jour.
Pendant que les pédicures travaillent d’arrache-pied.
Les croupiers jouent le tout pour le tout,
Les dessinateurs font grise mine,
Les militaires bâtent en retraite,
Les imprimeurs dépriment
Et les météorologistes sont en dépression.
Les prostituées se retrouvent à la rue, c’est vraiment une mauvaise passe pour elle aussi. 
Même les banquiers y perdent au change…
Et vous?

Votation sur l’identité numérique le 7 mars 2021

Le 7 mars, la Suisse se prononce sur le référendum contre la loi sur l’identité électronique. Cet objet ne manque pas d’intérêt, puisqu’il concerne les modalités futures de l’identification en ligne de tout citoyen suisse, qu’il s’agisse de ses engagements contractuels privés (ouverture d’un compte bancaire, assurance, demande de subside), de ses relations avec l’administration (commande d’un document officiel, fiscalité) ou de ses achats en ligne, selon les politiques mises en place par chaque entreprise.

Pour faire des achats ou obtenir des services publics ou privés sur internet, il est nécessaire de s’identifier. Cette procédure se fait généralement par l’intermédiaire d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.

Le projet de loi prévoit la chose suivante: le secteur privé fournit les identifications électroniques et l’Etat surveille le processus. Si aucun fournisseur ne se présente, l’Etat peut intervenir et délivrer lui-même les e-ID. Cela paraît toutefois improbable, puisque SwissSign (consortium formé de sociétés proches de l’Etat, d’établissements financiers, de compagnies d’assurances et de caisses maladie dont les CFF, La Poste, Swisscom, Credit Suisse, UBS, la Bâloise, la Vaudoise et Helvetia) s’est annoncé prêt à remplir ce mandat.

Le projet de loi prévoit la chose suivante: le secteur privé fournit les identifications électroniques et l’Etat surveille le processus. Si aucun fournisseur ne se présente, l’Etat peut intervenir et délivrer lui-même les e-ID. Cela paraît toutefois improbable, puisque SwissSign (consortium formé de sociétés proches de l’Etat, d’établissements financiers, de compagnies d’assurances et de caisses maladie dont les CFF, La Poste, Swisscom, Credit Suisse, UBS, la Bâloise, la Vaudoise et Helvetia) s’est annoncé prêt à remplir ce mandat.

Si le Conseil fédéral et les partis bourgeois y sont officiellement opposés, plusieurs membres de l’UDC, du PDC et du PLR y ont également apporté leur soutien. Ces différents acteurs déplorent tous la même chose: que le secteur privé se voie confier l’une des tâches publiques «les plus fondamentales» – délivrer des documents d’identité – «tout en lui permettant d’en tirer du profit». Ils dénoncent un projet «à contre-courant de la prise de conscience mondiale de la toute-puissance des entreprises sur le web», qui «menace la souveraineté de l’Etat» et pourrait introduire de «graves discriminations entre citoyens» du fait des divers degrés de protection prévus – vraisemblablement disponibles à des prix différents. L’e-ID doit absolument être la même pour tout le monde et son émission doit revenir à l’Etat et à l’Etat seul, soulignent les référendaires.