Esperanto 2 : PARTIES DU DISCOURS

Voici la deuxième partie qui en compte 16 sur les rêgles principales de l’espéranto
1. L’Esperanto n’a qu’un article défini (la), invariable pour tous les genres, nombres et cas. Il n’a pas d’article indéfini.
Remarque. ― L’emploi de l’article est le même qu’en français ou en allemand. Mais les personnes auxquelles il présenterait quelque difficulté peuvent fort bien ne pas s’en servir.
2. Le substantif finit toujours par o. Pour former le pluriel on ajoute j au singulier. La langue n’a que deux cas: le nominatif et l’accusatif. Ce dernier se forme du nominatif par l’addition d’un n. Les autres cas sont marqués par des prépositions: le génitif par de (de), le datif par al (à), l’ablatif par per (par, au moyen de) ou par d’autres prépositions, selon le sens. Ex.: la patr’o ― le père; al la patr’o ― au père, de la patr’o ― du père, la patr’o’n ― le père (à l’accusatif, c.-à-d. complément direct), per la patr’o’j ― par les pères ou au moyen des pères, la patr’o’j’n ― les pères (accus. plur.), por la patr’o ― pour le père, kun la patr’o ― avec le père, etc.
3. L’adjectif finit toujours par a. Ses cas et ses nombres se marquent de la même manière que ceux du substantif. Le comparatif se forme à l’aide du mot pli ― plus, et le superlatif à l’aide du mot plej ― le plus. Le „que” du comparatif se traduit par ol et le „de” du superlatif par el (d’entre). Ex.: pli blank’a ol neĝ’o ― plus blanc que neige; mi hav’as la plej bel’a’n patr’in’o’n el ĉiu’j ― j’ai la plus belle mère de toutes.
4. Les adjectifs numéraux cardinaux sont invariables: unu (1), du (2), tri (3), kvar (4), kvin (5), ses (6), sep (7), ok (8), naŭ (9), dek (10), cent (100), mil (1000). Le dizaines et les centaines se forment par la simple réunion des dix premiers nombres. Aux adjectifs numéraux cardinaux on ajoute: la terminaison (a) de l’adjectif, pour les numéraux ordinaux; obl, pour les numéraux multiplicatifs; on, pour les numéraux fractionnaires; op, pour les numéraux collectifs. On met po avant ces nombres pour marquer les numéraux distributifs. Enfin, dans la langue, les adjectifs numéraux peuvent s’employer substantivement ou adverbialement. Ex.: Kvin’cent tri’dek tri ― 533; kvar’a ― 4me; tri’obl’a ― triple; kvar’on’o ― un quart; du’op’e ― à deux; po kvin ― au taux de cinq (chacun); unu’o ― (l’) unité; sep’e ― septièmement.
5. Les pronoms personnels sont: mi (je, moi), vi (vous, tu, toi), li (il, lui), ŝi (elle), ĝi (il, elle, pour les animaux ou les choses), si (soi), ni (nous), ili (ils, elles), oni (on). Pour en faire des adjectifs ou des pronoms possessifs, on ajoute la terminaison (a) de l’adjectif. Les pronoms se déclinent comme le substantif. Ex.: mi’n ― moi, me (accus.), mi’a ― mon, la vi’a’j ― les vôtres.
6. Le verbe ne change ni pour les personnes, ni pour les nombres. Ex.: mi far’as ― je fais, la patr’o far’as ― le père fait, ili far’as ― ils font.