Un serveur fediverse open source basée sur la confidentialité, la résilience et l’éthique.

Streams c’est le nom que Mike Macgirvin donne a ce projet mais ce n’est pas un nom de marque. C’est un tronc, une base pour créer autre chose, un cadre. C’est une expérimentation grandeur réelle.

Voici la traduction de la présentation du projet Stream qui se veut la suite de la ligné : Friendica – Hubzilla – Zap Bref une plateforme de communication basée sur la confidentialité et l’identité nomade. L’idée depuis le début a été de créer un outil pour se libérer des grandes plateformes monopolistiques qui veulent emprisonner les utilisateurs.

Lire la présentation en anglais

Un serveur fediverse open source avec une longue histoire d’innovation basée sur la confidentialité, la résilience et l’éthique. Une plateforme de communication qui vous donne le contrôle.

Ce référentiel a été rendu public pour la première fois en 2010 et a donné naissance à un certain nombre de projets liés à fediverse. Friendica, Hubzilla, Zap et bien d’autres. Ceux-ci sont devenus des branches de cet arbre. Certains sont devenus des communautés open source indépendantes. D’autres se sont flétris et se sont éteints. Ceci est le tronc principal de développement.

Mon nom est Mike. Je me suis en retraité de l’open source maintenant, mais construire des logiciels de communication décentralisés est ce que je fais ; et je le fais depuis bien avant que le web n’existe. Il ne s’agit donc pas d’un passe-temps ou d’un plan pour devenir riche – c’est la mission de ma vie et ce dépôt est l’endroit où je construis et teste de nouveaux concepts et idées.

Dès le premier jour, la question était de savoir comment construire une pile de communication fédérée/décentralisée qui offre un meilleur contrôle sur votre vie privée et qui respecte toutes les personnes et toutes les cultures, y compris celles qui ont un parti pris politique différent, tout en leur permettant de coexister dans le même espace (et sans s’entretuer). Au cours des années écoulées, nous avons trouvé de nombreuses solutions créatives aux problèmes de décentralisation les plus épineux.

nomad

Je vais souligner les plus importantes : nous mettons en œuvre des permissions granulaires interdomaines, une identité (nomade) interdomaines et une signature unique interdomaines. Tous ces éléments fonctionnent ensemble pour fournir une plateforme de communication qui ne ressemble probablement à aucune autre que vous avez utilisée auparavant. Elle est entièrement décentralisée, mais offre de nombreuses fonctionnalités qui n’étaient auparavant disponibles que dans des systèmes monolithiques centralisés. Il s’agit d’une énorme distinction par rapport à la plupart des autres projets du fediverse et pourrait représenter une « killer app » à la fois pour le fediverse et pour l’internet en général une fois adopté à grande échelle. Tout cela est en train d’arriver sur Internet de toute façon, c’est une progression naturelle, sauf que dans notre vision, votre existence en ligne vous appartient et non à Facebook, Twitter, Microsoft et Google.

Les permissions sont votre garde-barrière. C’est ainsi que vous vous libérez des trolls, des abus et des spams. Vous pouvez également bloquer ceux que vous ne souhaitez pas voir, mais vous n’aurez que rarement (voire jamais) besoin de le faire si votre plateforme fournit des autorisations raisonnables pour commencer. Vous contrôlez également la visibilité et la distribution de vos communications au public souhaité, qu’il s’agisse d’individus, de collections partageables d’individus, de communautés ad hoc, de groupes d’intérêt thématiques, ou du monde entier si vous le souhaitez.

L’identité nomade vous donne le contrôle de votre existence en ligne. Vous pouvez répliquer votre identité et toutes vos données en temps quasi réel à plusieurs fournisseurs de services. Si un fournisseur se déconnecte, même pour une heure, vous n’êtes pas du tout affecté. Si l’un de vos fournisseurs annule votre compte parce qu’il n’aime pas votre groupe ethnique, votre système de croyances politiques/sexuelles, ou s’il se fait renverser par un bus ou ne paie pas ses factures d’hébergement, vous n’êtes absolument pas affecté.

L’authentification unique fonctionne avec les autorisations pour donner accès au contenu multimédia privé et aux conversations cachées que vos amis publient sur leurs propres sites. C’est la colle qui lie des centaines de sites web divers en une seule entité aux multiples facettes, tandis que vos autorisations régulent ce que les autres peuvent faire et voir dans votre propre espace.

Il existe des centaines d’autres fonctionnalités, mais ce sont les caractéristiques principales qui sont restées constantes au cours de la dernière décennie. À un moment donné, il y avait tellement de fonctionnalités que nous ne pouvions pas toutes les gérer, nous avons donc simplifié. Aujourd’hui, l’interface est beaucoup plus élégante et basique ; et vous pouvez ajouter des applications depuis notre magasin d’applications gratuit pour fournir toutes les fonctionnalités avancées que vous désirez ou dont vous avez besoin.

Depuis 2017, chaque branche de ce référentiel a évolué pour prendre en charge les communications sur ActivityPub, la norme web actuelle pour les communications sociales. Cela permet un accès immédiat à (actuellement) environ 5 millions de personnes à travers (actuellement) une centaine de logiciels différents. Il existe des clones de Twitter, des clones de Facebook, des clones d’Instagram et des clones de YouTube, et nous interagissons avec chacun d’entre eux. Dans l’intérêt d’une divulgation complète, ce dépôt a d’abord été rendu public en 2010 en tant qu’alternative décentralisée à Facebook, mais nous l’avons depuis transformé en quelque chose de complètement différent et ne nous soucions plus d’imiter qui que ce soit. Nous fournissons une expérience de communication avec des mécanismes de confidentialité et des fonctionnalités que vous ne trouverez tout simplement pas ailleurs.

fediverse

Ce logiciel s’installe comme un serveur fediverse utilisant la pile LAMP. Des installations conteneurisées sont également disponibles. Il est régulièrement maintenu et mis à jour et vous êtes les bienvenus pour aider – si vous le souhaitez. Il n’y a pas d’organisation formelle ici. Soit vous aidez, soit vous ne le faites pas. La plupart de nos sites sont gérés à titre privé sur de petits appareils pour la famille et les amis, et nous ne savons pas et ne nous soucions pas de savoir combien il en existe ou combien d' »utilisateurs » se trouvent sur nos systèmes. Les serveurs eux-mêmes ne nécessitent que très peu de maintenance et nous nous efforçons d’offrir des conditions de concurrence équitables pour tous. Vous disposez des mêmes fonctionnalités et capacités, quelle que soit la taille de votre serveur.

Ce travail est dédié et publié dans le domaine public sans aucune condition. Sachez que de nombreuses autres personnes ont contribué au code de ce dépôt sous différentes licences logicielles approuvées par l’OSI au cours de son existence. Cela n’a aucun effet sur vos libertés fondamentales en matière de logiciels, bien que les consultants juridiques d’entreprise qui souhaitent se réapproprier notre travail au profit de leur employeur trouveront probablement ce manque de clarté des licences « gênant ». Ceci est intentionnel.

Le nom actuel de ce dépôt implique la fluidité. En tant que marque ou produit, il n’existe techniquement pas. C’est également intentionnel. Le logiciel fournit une infrastructure générale de communication web. C’est votre site web. Votre site est votre marque. Pas la nôtre.

 

 

La transformation numérique dans le BTP

Le secteur du BTP a commencé à se mettre lentement au numérique depuis une dizaine d’années, donc bien avant la crise du Covid 19. L’adoption d’un ERP BTP est un bon exemple de cette évolution. Cependant, la pandémie a fait de ce changement une nécessité. Le secteur a donc été catapulté vers une nouvelle normalité. La digitalisation était l’un des remèdes suggérés depuis longtemps par les professionnels pour améliorer la productivité. Covid ou pas, le secteur se devait d’évoluer, et vite.

La transformation numérique dans le bâtiment et les travaux publics est une cause qui me tient à cœur depuis longtemps. A maintes reprises j’ai abordé cette question sur mon blog. Voici quelques statistiques pour mieux comprendre ma position.

1) Le BTP a connu une maigre croissance de la productivité au cours des deux dernières décennies.
2) La transformation numérique peut entraîner des gains de productivité de 14% à 15% et une réduction des coûts de 4% à 6%.

Il est prouvé que les innovations numériques peuvent rationaliser les processus sur les chantiers et apporter des changements favorables. Ce qui m’amène à dire que, qu’on le veuille ou non, l’avenir appartient au numérique. Entre parenthèse je ne mésestime pas les perturbations que cela peut générer dans un premier temps dans les entreprises, puisqu’on parle de remodeler les processus de travail.

L’adoption du numérique grâce à un logiciel de gestion de travaux signifie faire des devis en déboursés en utilisant le module Etudes de prix d’un ERP. Ainsi au lancement du chantier, le devis devient un budget travaux qui peut être remanier par le conducteur de travaux. Cela signifie disposer de tablettes pour le pointage des salariés et des matériels sur le chantier, qui seront directement intégrés dans l’ERP. Et bien d’autres choses encore.

Plusieurs facteurs freinent la digitalisation dans le BTP.

D’abord on sait que les êtres humains résistent au changement. C’est un phénomène intrinsèque. Pendant des décennies, et je ne remonterai pas au temps des cathédrales, le secteur de la construction a fonctionné de la même façon. Aujourd’hui encore, on voit beaucoup d’entreprises recourir à des méthodes basées sur le papier et le crayon, au mieux en utilisant des tableurs Excel. Cette inertie est l’un des principaux facteurs qui ont empêché le changement. Cet état d’esprit est-il en train de changer après l’épisode du Covid 19 ? Il est tôt pour le dire.

Je peux comprendre qu’abandonner des méthodologies ancestrales est un bouleversement. Pour certaines entreprises qui sont déjà à court de trésorerie, ce changement est un risque qu’elles ne sont pas prêtes à prendre. D’abord il faudrait commencer par la rédaction d’un cahier des charges ERP pour identifier les besoins en termes de gestion de chantier. Ensuite il existe une question générationnelle chez les conducteurs de travaux. Les plus jeunes sortis d’études supérieures y sont très favorables, car ils y ont été sensibilisés. C’est plus compliqué pour les conducteurs qui se sont formés sur le tas, en ayant commencé comme chefs de chantier par exemple.

Par ailleurs on constate que la main-d’œuvre est en train de vieillir dans le secteur, malgré tous les efforts des Fédérations du BTP pour attirer des jeunes sur ces métiers. Or avec l’âge, on ne s’adapte pas vraiment (voir pas du tout) lorsqu’il s’agit de modifier ses processus de travail. Pendant le Covid le secteur a perdu beaucoup de salariés (même chose que dans l’hôtellerie restauration en fait) et seule une partie a été « récupéré » avec le déconfinement. Je ne connais pas l’âge médian d’un travailleur du BTP actuellement mais il me semble qu’il s’approche des 40 ans.

Heureusement les priorités sont en train de changer dans le secteur. De plus en plus d’entreprises pensent à la transformation numérique pour leurs processus. On constate un intérêt et des investissements accrus en R&D dans les technologies de l’informatique. Toutefois, ces avancées sont encore balbutiantes.

Le retard pris en comparaison d’autres secteurs est important. Beaucoup de chantiers restent rivés à des processus manuels et très physiques, ce qui implique beaucoup de temps de travail consommé sans valeur ajoutée. Les dépassements de coûts et de délais sont la norme dans le secteur du BTP, avec toutes les implications sur les budgets. Certes ce n’est pas nouveau, mais la possibilité d’un amélioration reste un rêve lointain pour beaucoup d’entreprises.

L’année en cours marquera-t-elle le début de la numérisation massive du secteur du bâtiment et des travaux publics ? L’avenir le dira.

Michel Campillon lire plus…

Hubzilla sort la version 7.4

Hubzilla

La version 7.4 de la plus célèbre plateforme sociale utilisant une identité nomade #hubzilla vient de sortir

Hubzilla est un logiciel multifonction fédéré ayant la particularité d’avoir une identité nomade.  Il propose un réseau social avec les principaux protocoles fédérés (ActivityPub, Zap et Diaspora), forums, wiki, CMS, Agenda, gestion et partage de photos et de fichiers.  Il peut faire la même chose que nextcloud avec une synchronisation de fichiers. Il est surtout connu pour sa possibilité sociale et nomade lui donnant la possibilité de cloner son compte et d’utiliser pour le même compte deux ou plusieurs serveurs (url).  Cela le rend particulièrement robuste et trés sécurisé.

La principale nouveauté de cette version est de déplacé le wiki et les articles du coeur pour en faire des plugin.  Une refonte profonde du code a aussi été faite pour le rendre plus actuel et souple .

 

En savoir plus sur le protocole nomade zot

 

 

Windows et Linux : cohabitation de plus en plus difficile

Je connais Linux depuis bien des années et c’est vrai qu’au début c’était pas si facile. il fallait passer beaucoup de temps. Linux ça se mérite qu’on me répondait quand je râlais en disant que ça marchait pas toujours bien.

Depuis les choses ont évoluées. L’installation s’est améliorée, le graphisme essaye de suivre la mode et les drivers ont moins de problèmes. En effet la grosse difficulté était par exemple de faire fonctionner une imprimante ou un périphérique particulier.

Voici maintenant mon expérience d’une installation d’un Linux sur une machine sur laquelle Windows était déjà installé. J’ai toujours gardé Windows car je me dit que parfois c’est utile. En effet actuellement pour le télétravail mon entreprise a choisi une technologie qui ne fonctionne pas sur Linux.

Avant

Avant quand on installais Linux (c’était avec un CD à l’époque), la partie la plus difficile était de graver son CD. Une fois cette opération, on boutait sur le CD (cette phase pouvait aussi être problématique). Puis on se laissait guider en répondant à des questions. Langue, pays, clavier etc…  Puis nom utilisateur et mot de passe et mot de passe admin (sauf sur Ubuntu). Et la la fin il y avait une question sur le menu GRUB. Généralement on acceptait et au démarage le menu GRUB proposait soit Linux soit Windows et on avait 30 seconde pour changer d’os.

ça c’était avant.

Aprés

J’ai remarqué depuis quelques années que les choses ne sont plus si simple. Le Bios a changé et on parle de UEFI. Bon je ne me suis pas trop penché sur la question. Mais ce qui a changé c’est qu’on ne peut plus aussi facilement installer un Linux à coté de Windows. Est-ce à cause de windows10 de BIOS/UEFI ?

Mon expérience précise

Hier j’avais prévu d’amélioré mon installation. C’était un objectif à faire pour les congés de Noël. Que fallait-il faire ? Juste installer un nouveau disque dure SSH en remplacement de mon vieux HDD qui devenait trop lent.

Voici l’ancienne configuration

Un poste de travail de bureau fixe avec un processeur I5. La machine n’est pas trés ancienne. 3 ans environ. Il y a un Disque SSD de 128Giga sur lequel était installé par défaut windows10. Et il y avait à coté un gros disque HDD de 1tera. Ce disque devait être utilisé pour les données. C’était une configuration confortable. J’ai donc choisi d’installer sur ce 2e disque de 1Tera Ubuntu pour bien séparer les 2 disques question sécurité et place aussi. Le disque de 128G qui au départ semblait hyper grand est actuellement bien plein et il reste 30 à  40G. Je me demande comment il a pu être plein alors que je ne travaille pas souvent avec Windows. J’imagine que ce doit être les mises à jour.

Au début j’ai eu des problèmes de GRUB et j’ai réussi à lancer Linux en avec la touche F12 et de choisir le disque de lancement. Par défaut c’était Windows. Puis j’ai trouvé une solution avec grub-repair

Je précise que je ne maitrise pas le bios et j’avais laissé les paramétres sans les changer.

Donc j’ai utilisé cette configuration qui fonctionnait bien. Linux était le système par défaut, il tournait sur un disque ‘lent’. Et parfois cela se sentait vraiment. J’entendais le disque grésillait.

Alors j’ai eu l’idée d’ajouter un nouveau disque SSD. Les prix baissent et une promo et hop j’ai obtenu un disque SSD de 1 tera pour environ 100Fr (100€). Et parmi les choses à faire pour ces vacances il y avait : installer le nouveau disque.

Description de l’installation

En ouvrant mon ordinateur je me suis rendu compte que cela n’allait pas être si simple. Je rêvais d’ajouter ce disque à coté. Cela m’en aurait fait 3. Le petit disque SSD de 128G toujours pour Windows. Le disque SSD de 1Tera pour Linux (Ubuntu 20.04 LTS) et le disque HDD ancien pour les données. Mais comment brancher ? Il n’y avait pas de cables disponible. La seule solution que j’ai trouvé était de débrancher le disque HDD et de brancher le nouveau disque avec ce cable. Bref le premier problème était un problème de branchement.  Mon vieux disque allait donc être inutilisé. Bon j’allais gagner en performance et c’était le but.

Voici ma première stratégie.

Je débranche tout sauf le nouveau disque de 1T. J’ai fait ça par prudence pour éviter de me tromper de partition ou de disque. Je n’ai pas la clé et j’ai aucun support pour mon ¨Windows. Je sais c’est pas bien il faudrait faire un système de recovery. Mais j’ai pas trouvé comment faire ou plutôt j’ai procrastiné. Mais j’avoue c’était pas bien.

J’avais mis sur une clé USB Ventoy des images ISO de Linux (ubuntu22.04, MX, Debian, windows 10 education etc…) On peut ainsi faire des installation assez facilement.

J’ai décidé d’installé sur ce nouveau disque un Windows edu que j’ai trouvé et à coté Ubuntu 22.04 (oui la prochaine version tant qu’à faire). Je me suis dit que comme ça je n’aurais pas à faire une mise à niveau dans quelques mois et que il n’y avait pas trop de risque. En fait pour les risques, il y en avait. Il ne m’a pas installé GRUB durant l’installation qui à part ça s’est trés bien passé. Alors me voici à refaire F12 pour choisir soit windows soit linux.

Embrouilles et bidouilles

Par la suite j’ai tâtonné à brancher débrancher des disques , redémarer, changé le BIOS etc…  J’ai fait des tentatives avec boot-repair et ça n’a pas marché. Le message d’erreur n’était pas compréhensible à mon niveau. A force de bidouiller la confusion a augmenté. Et j’ai tout remis comme avant. Mais bizarrement mon GRUB avait disparu. J’ai trouvé que dans mon bios je pouvais changer le type soit Bios Legacy soit UEFI. J’ai essayé donc legacy mais …

Ce matin le système fonctionne comme avant sauf que je n’ai plus de GRUB et qu’il me donne un message d’erreur.

Conclusion

J’ai passé des heures hier à essayer d’installer un nouvel environnement de travail mais en vain. Je suis revenu comme avant et le GRUB à disparu.

J’ai décidé de faire une pause pour savoir quoi faire. Si vous avez des pistes. Laissez les en commentaire ici sur ce blog ou bien sur le fédiverse ( rappel : ajoutez @tofeo à vos contacts et vous pourrez commenter directement depuis votre plateforme fédiverse)

La course à la technologie améliore souvent les choses mais pas toujours. J’ai l’impression que les choses ont régressé. Une installation de Linux à coté de Windows est beaucoup plus difficile qu’il y a 20 ans.

PostgeSQL le minimum pour commencer

Aujourd’hui je me suis replongé dans PostgreSQL qui est d’aprés le site officiel la base de donnée relationnelle open source la plus avancée au monde.

Voici un résumé mémo pour commencer. Je vous envoie vers la documentation exhaustive si vous voulez en savoir plus.

Installation

Sur debian ou ubuntu

apt install postgresql postgresql-client

Commandes

Voici les commandes pour le service

service postgresql status
service postgresql stop
service postgresql start
service postgresql reload

Le répertoire pour les fichiers de configuration

cd /etc/postgresql

Le répertoire pour les données

cd /var/lib/postgresql/

psql

La commande psql est la commande la plus importante, elle permet d’avoir accés aux autres commandes de postgres

Sur un système linux standard

sudo -u postgres psql postgres

Sur un système yunohost

sudo su postgres 
psql

Quelques commandes psql

#pour sortir
\q
#ou
exit
#liste des bases de données
\l
#se connecter à une base
\c base
#liste des tables de la base connectée
\t
#taille d'une base de données
select pg_database_size('base');

Le fédiverse et l’indice de pérénité

Le fédiverse est formidable. C’est un espace de liberté florissant. Chacun peut installer son instance. Le tout communique dans un grand réseau trés résiliant.

Ca c’est la théorie.

Dans la pratique j’avais un compte @tofeo@counter.fedi.live qui ne fonctione plus. J’aimais bien ce compte car j’étais à l’aise et ça fonctionnait. Mais voilà depuis plusieurs jours aprés de longues secondes et peut être minutes de recherche il arrive sur une page avec le message « Le délai d’attente est dépassé »

Me voilà donc avec mon compte de secours zap. Et Zap c’est aussi trés bien sur le papier. C’est la meilleure plateforme. Mais dans la vraie vie. Non c’est différent. C’est lent et peu pratique. Moins d’interactions et sentiment de non fiabilité. Bref venons en au sujet de mon propos.

L’indice de pérénité : c’est quoi

Ce serait un indice qui prendrait en compte la pérénité d’une instance. 1 : trés solide et péréne 0. Risque de panne la plus élevé.

Voici quelques piste pour fabriquer cet indice.

– Age de l’instance : plus une instance est ancienne plus elle est solide. Une instance jeune risque de mourrir.

– Qui administre. Si c’est une personne privée seule indice faible. Si il y a une association ou un groupe de personne l’indice est plus élevé.

– Nombre de comptes. On peut penser qu’une instance avec peu d’utilisateurs a des chances de mourir alors qu’une instance avec de nombreux comptes serait plus solide.

Bref vous avez compris le principe. Et je n’ai pas trouvé d’annuaires avec le critère de pérénité. Il y a d’autres critère comme contenu autorisé ou nombre d’utilisateurs.

Conclusion

Une des faiblesses du fédiverse c’est son instabilité. A moins d’installer soit même son instance, si on cherche une instance et qu’on ne sait pas être administrateur système, on ne sait pas quelle instance choisir. Et c’est un peu la lotterie. On peut ouvrir un compte sur une instance fragile.

Fediverse

fediverse

Que signifie ce mot bizarre?  Federated Universe ou en français univers fédéré. Le fait d’appeler Univers est un peu prétention. En fait il s’agit simplement de connecter des sites entre eux.

Au début il y avait les forums. Il fallait avoir un compte par forum pour participer. Puis les blogs sont venus. Pour commenter de même il fallait avoir un compte.  Puis les réseaux sociaux sont venus. Mais tout cela restaient interne au site au forum ou au blog.

Puis en 2010 Evan Prodromou a lancé Status .net. C’était un site qui ressemblait à Twitter mais qu’on pouvait installer sur son propre serveur. Chaque compte pouvait interagir avec les autres comptes sur les autres serveurs également.

La même année, (2010) un deuxième projet était lancé : Friendica par Mike Macgirvin. Ce réseau social ressemblait à Facebook. Ce projet allait donner naissance à d’autres projets  comme Hubzilla et son identité nomade.

Depuis les projets se sont multiplié et un protocole a été accepté par le W3C : ActivityPub. Cette acceptation a été le lancement de nombreux autres projets.

Le Fediverse est donc un ensemble de serveurs fédérés (c’est-à-dire interconnectés) qui sont utilisés pour la publication sur le web (c’est-à-dire les réseaux sociaux, les microblogs, les blogs ou les sites web) et l’hébergement de fichiers, mais qui, tout en étant hébergés indépendamment, peuvent communiquer entre eux.
Sur différents serveurs (instances), les utilisateurs peuvent créer des identités. Ces identités sont capables de communiquer au-delà des frontières des instances parce que le logiciel fonctionnant sur les serveurs supporte un ou plusieurs protocoles de communication qui suivent une norme ouverte.

En tant qu’identité sur le fediverse, les utilisateurs peuvent publier des textes et d’autres médias, ou suivre les messages d’autres identités. Dans certains cas, les utilisateurs peuvent même montrer ou partager des données (vidéo, audio, texte et autres fichiers) publiquement ou à un groupe sélectionné d’identités et permettre à d’autres identités de modifier les données d’autres utilisateurs (comme un calendrier ou un carnet d’adresses).

Ces protocoles de communication, qui mettent en œuvre des normes ouvertes, sont utilisés dans le fediverse : ActivityPub, Diaspora Network, OStatus et Zot. Le schéma ci-dessous résume les principales applications du fédiverse en 2021 et les protocoles utilisés.

fediverse

Comme on le voit les applications qui permettent  le plus de protocoles sont Friendica et Hubzilla.

 

Comment afficher un compteur de vues sur wordpress

J’ai cherché pendant un certain temps un moyen simple d’afficher un compteur de vue sur les articles wordpress. J’ai trouvé différentes choses mais pour certains plugins, il fallait mettre les mains dans le code. Et je dois dire que cela ne m’enchantait pas trop.

J’ai trouvé Post Views Counter.

Voici comment faire : aller sur Extensions (plugins) puis Ajouter et chercher le plugin avec les mots post views

Ajouter et activez le.  Par défaut votre compteur s’afficher en bas d’article

 

Windows 11 améliore son sous système linux

Une des grandes nouveautés de windows 11 est d’améliorer son sous système linux (WSL Windows Subsystem for linux)

WSL c’est quoi ?

Depuis quelques années Windows avait permis installé un sous système linux. C’est plus qu’un émulateur mais pas vraiment une machine virtuel.

Cela donnait aux développeurs et administrateurs des facilités car ils retrouvait leurs commandes bash et l’environement linux.

Mais l’installation n’était pas aisé et cela se limitait un une console. Je résume.

Quelques améliorations

Installation plus facile

L’installation est plus facile. Avant il y avait plusieurs étapes et des configurations à changer et sans une bonne marche à suivre on ne savait pas comment faire.

Aujourd’hui une ligne de commande fait tout. A partir d’une ligne de commande windows voici la commande

wsl --install

On peut choisir la distribution avec un paramètre.

On peut avoir des applications graphiques

Dans l’ancienne version WSL se résumait à une console. C’était déjà bien mais trés limité. Maintenant les applications graphiques fonctionnent. Il faudra tester pour savoir comment faire des icones etc… Cela a un intérêt car certaines applications ne sont pas portés sur windows.

On peut avoir le son

Dans l’ancienne version le son ne fonctionnait pas.

Conclusion

Alors que windows était montré comme l’ennemi, le virage d’ajouter linux dans windows est surprenant. Petit à petit des fonctionnalités sont ajoutées et le système devient un vrai système.

Et vous est-ce que vous utiliser la fonctionnalité linux dans windows? Si oui pourquoi faire.